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Regards sur la ville

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(Avril 2009)

Il faut absolument reconstruire le château de Saint-Cloud 

Une association très active milite pour la reconstruction du château, incendié en 1870, où Napoléon III a laissé tant de souvenirs.

Le projet, très élaboré, commence à faire parler de lui.

Francis Choisel lui apporte son soutien et vous encourage à faire de même.

Pour en savoir plus: Le site de l'association Reconstruisons Saint-Cloud.

Association «Reconstruisons Saint-Cloud !» -27, rue Saint-Ferdinand, 75017 Paris
Tél. : 06 11 43 00 57

(Avril 2009)

Francis Choisel élu au conseil d'administration
de Boulogne Environnement

Boulogne Environnement, association agréée d'environnement, a souhaité bénéficier des compétences reconnues de Francis Choisel comme élu local.

A la demande de son président, Jean-Louis Tourlière, Francis Choisel a été élu à l'unanimité, lors de la dernière assemblée générale, membre du conseil d'administration.


Boulevard de la République: Merci Choisel! 

Avec le printemps, le réaménagement de la contre-allée du boulevard de la République, entre les rues Thiers et Marcel Dassault produit son plein effet visuel.

On se souvient qu'il s'agit d'une initiative de Francis Choisel, alors conseiller général de Billancourt, réalisée en étroite concertation avec son conseil cantonal.

Il lui avait fallu déployer une énergie inhabituelle pour ce faire, pour la simple raison que son collègue Baguet, aujourd'hui député-maire, lui avait mis, en fin de parcours, tous les bâtons possibles dans les roues, avec l'aide de celle qui est aujourd'hui son successeur au Conseil général.

Il ne fallait pas que Choisel puisse inscrire cette réalisation à son bilan lors des élections...

Nul doute que, le moment venu, l'un et l'autre (le maire et la nouvelle conseillère générale) n'auront aucun scrupule à l'inscrire indûment à leur propre bilan. Ce sont des choses qui se font couramment.


(Dernière épisode mis en ligne
le 5 mai 2009)

Réminiscences locales

Les événements du présent font revenir à la mémoire des souvenirs du passé. En consultant ces souvenirs, le présent s'éclaire. C'est à cet exercice que cette nouvelle rubrique vous convie.
Vous pouvez consulter, à la page d'actualité de la rubrique Nation, les brèves de Réminiscences nationales et internationales (dernière mise en ligne le 26 mars 2009).

Pourquoi Baguet augmente les impôts

Les impôts municipaux augmenteront cette année de 12%. Et les impôts départementaux de 4%. Ce n'est pas rien!

De nombreux souvenirs de débats budgétaires ou pré-budgétaires me reviennent en mémoire, quelques-uns tout particulièrement, qui expliquent que je ne sois pas surpris par cette mauvaise nouvelle.

Du temps de Graziani

 Nous nous trouvions ce jour-là à la maison Walewska où, depuis que Paul Graziani était maire, le conseil de municipalité se réunissait chaque semaine. Ce devait être en 1991 ou 1992...

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A l'époque de Sarkozy

«Quant à savoir ce que pensait réellement Baguet, un autre épisode, bien des années après, me permit de le savoir en toute certitude.

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Les bases et les taux

A sa décharge – ou à sa charge, ce sera au lecteur de juger –  il faut ajouter que le mécanisme de calcul des taxes locales est d'une complexité qui permet de berner facilement le citoyen, avec une communication habile.

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Graziani optimise la gestion municipale

Il faut ajouter que, concernant ces bases, notre ville et notre département ont longtemps été privilégiés. La taxe professionnelle de Renault emplissait à profusion les caisses municipales dans les années soixante et soixante-dix, de telle sorte que les maires successifs n'avaient guère besoin d'être des comptables et des financiers hors pair. Georges Gorse connut cette époque confortable.

 Paul Graziani prit au contraire les rênes au moment de la fermeture des installations industrielles de Renault. Il lui fallut – comme il disait – «optimiser» une gestion qui, auparavant, était plutôt «bon enfant»... Cela fit grincer quelques dents. Son oeuvre, pour être inachevée (ou plus exactement pour avoir été achevée par Jean-Pierre Fourcade), n'en est pas moins réelle.

Je me souviens en particulier du théâtre, le T.B.B., organisé sous forme d'une association municipale subventionnée, dont le directeur avait consommé une année de subvention d'avance, 9 millions de francs si je ne me trompe! Il fallut évidemment payer. Puis, sur ma suggestion et celle de Guy Baroli, Paul Graziani confia la direction à l'un des conseillers municipaux, Bernard Sevège, qui avait la particularité d'être un gestionnaire financier par profession et en même temps homme de théâtre en amateur (il avait pratiqué la mise en scène). Il était en outre doté d'un solide sens de la communication qui se révéla à l'usage. Il fit merveille.

La subvention fut réduite d'un tiers la première année, pour remonter légèrement ensuite. Il accueillit de nombreux spectacles populaires dans un théâtre qui, jusque là n'offrait que quatre créations par an; et il remplit la salle qui, auparavant, l'était rarement. Il est vrai qu'il distribua beaucoup de places gratuites, mais cela ramena les Boulonnais sur le chemin de leur théâtre. C'était d'ailleurs, de sa part, une stratégie véritable. Il préférait, disait-il, jouer à guichet fermé, quitte à refuser des entrées payantes le soir des représentations, même si c'était au profit d'invités gratuits; car la réputation du théâtre n'en serait que meilleure. C'est ce qui se produisit. Le succès appelant le succès, les Boulonnais, constatant qu'on refusait du monde, souscrivirent des abonnements, réservèrent leurs place à l'avance, vinrent en rangs serrés aux spectacles qu'on leur proposait; et ils en ressortaient ravis. Sevège n'eut bientôt plus besoin de distribuer de places gratuites plus que de raison. Il put même, avec les recettes ainsi générées, reprendre les créations, d'abord en coproduction pour en réduire le coût, en parallèle des spectacles accueillis. Et, en fin de mandat, il préféra abandonner son poste d'élu municipal pour se consacrer à plein temps à ce qui était devenu son nouveau métier tout en évitant les critiques qui commençaient à se faire jour sur le mélange des genres.

Il est regrettable que Jean-Pierre Fourcade n'ait jamais voulu reconnaître cet incontestable succès. Il entra en conflit avec Sevège, qu'il écarta et qui poursuivit sa carrière théâtrale sous d'autres cieux, et, après avoir fermé la salle pendant plusieurs années sous prétexte d'un désamiantage qui n'en finissait pas, il mit le théâtre en concession. Pendant quelques années, sous le nom de T.O.P. qu'il avait autrefois porté, on en revint aux anciens errements, avec les mêmes tristes résultats. Fourcade finit toutefois par se rendre à la raison. Aujourd'hui, sous une autre direction, et dans un autre lieu, le T.O.P fonctionne selon les principes adoptés à l'époque de Graziani et qu'on avait malheureusement abandonnés ensuite.

Une autre optimisation de gestion me revient à l'esprit: l'informatique. Graziani débusqua d'abord, dans le service de la micro-informatique, quelques irrégularités qui furent sanctionnées. Quant à la grosse informatique, un audit extérieur indiqua quelles étaient les transformations nécessaires. Les investissements conseillés furent opérés et, quoique fort onéreux, furent amortis en quelques mois par les économies de fonctionnement qu'elles générèrent, économies qui eurent donc rapidement leurs heureuses conséquences budgétaires.

Parmi les nombreuses mesures décidées par Graziani, signalons encore la fermeture de la chaîne locale de télévision B.B.Com. Quelques années auparavant, avec l'apparition de la télévision par câble, de nombreuses villes voulurent avoir leur chaîne locale. Boulogne, cité du cinéma et de la communication, ne pouvait rester en dehors du mouvement. Gorse y mit les moyens pour que nos émissions, en décrochage de la chaîne Paris-Première, soient de qualité. Malheureusement, l'audience ne fut pas au rendez-vous. Les abonnés au cable étaient en trop faible nombre et ils étaient sollicités par bien d'autres programmes; en effet, le décrochage était, logiquement, réalisé à une heure de grande écoute pour toucher le plus grand nombre, mais cette heure de grande écoute était aussi, évidemment, celle des grandes émissions populaires des grandes chaînes hertziennes.

Quoi qu'il en soit, Graziani mit un terme à l'expérience et économisa, là encore, plusieurs millions de francs par an, sans d'ailleurs, qu'aucune plainte de téléspectateur frustré se soit manifestée.

Un élu dépensier (prochain épisode)

Baguet, à cette époque, ne se préoccupait guère d'optimisation. A l'image de tous ces politiques qui croient que leur puissance, leur influence et leur popularité sont directement proportionnelles au montant des dépenses publiques qu'ils engagent, il ne cessait, dans ses postes successifs, de réclamer l'augmentation de son budget.     (à suivre...)


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